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9560 km et 8 heures plus tard
27 mai 2006

Super size me

Je prends mon courage à deux mains, et samedi je me lève au aurores(6h30) pour aller acheter un ticket de sumo pour pauvre. Quand j'arrive, un max de gens attendent déja la vente des billets qui commence à 8h30.
Les combats commencent par les débutants, dont certains sont limites maigres (enfin pour des sumos(ou des américains)). Comme ce ne sont pas encore vraiment les combats les plus intéressants, il n'y a encore presque personne, ce qui me permet de squatter des places pour riches, tout prêt du ring.

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En fait, dans les combats de sumos, c'est la présentation et la phase d'intimidation qui prend le plus de temps. D'abord un mec chante (enfin plutôt essaye quand c'est un débutant) les noms des 2 combattants. "Niiiiiiiiiiiishiiiii (à l'ouest)..., Grosse montagne.... Higaaaaaaaashiiiiiiiiiiiii (à l'est)..., Fleuve tranquille...". Les combattants montent sur le dohyo (ring) et exécutent plusieurs "mouvements symboliques", selon leur niveau.
D'abord, ils rincent leur bouche avec de l'eau, source de pureté (ça fait un peu pub comme phrase), tape un grand coup parterre pour éloigner les mauvais esprits, et prennent plusieurs positions traditionnelles. Les professionnels jettent aussi des poignées de sel sur le ring pour le purifier.
Viens ensuite la période d'intimidation, pendant laquelle les deux adversaires se regardent droit dans les yeux, et qui peux durer relativement longtemps (jusqu'à 4 minutes), et qui est entrecoupée de jetage de sel.
Le combat commence enfin, et se finit généralement moins d'une minute plus tard, souvent moins de 3 secondes. Sinon les combattants font des pauses, ereintés par plusieurs minutes de combat (bouge tes 200kilos). Le combat se finit en effet dès qu'un des sumos sort du cercle, ou touche le sol avec autre chose que ses pieds.

A midi, je vais manger le repas spécial des sumos, leur quotidien à l'étable (oui le lieu d'entraînement des sumos s'appelle l'étable): le chanko. Je trouve pas ça particulièrement gras, à mon avis ils doivent bien forcer sur les doses pour modeler leur corps d'athlètes...
Les gens continuent à arriver jusqu'au début de la "vraie" journée de match, les combats de vrais pros. Avant le commencement de leurs matchs, ils viennent tous en tenu d'apparat (tablier) qui peuvent coûter assez cher. La préparation des matchs est plus longue pour les pros, et pendant celle-ci des mecs viennent faire le tour du dohyo avec des étendarts: de la pub traditionnelle!

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Après une danse de l'arc, c'est la journée de championnat se termine. A vrai dire j'en avais vraiment marre. Un match c'est bien, 140 bonjour les dégâts.

Je rejoins donc Briag et Muria à Asakusa pour assister au Senja Matsuri. Le principes c'est que des gens défilent dans les rues avec des mukoshis, ou temples portatifs, tous en habits traditionnels. Enfin sauf ceux qui semblent avoir chaud et ont réduit leurs vêtements au haut traditionnel et ... slip! Ils se relaient pour porter les mukoshis, avançant au pas et scandant "Asa-kusa, Asa-kusa".
De nombreux stands de bouffe sont installés dans l'enceinte du temple, ainsi qu'une représentation de , une des formes du théatre japonais. Après avoir fait le tour, on va dans un restaurant manger un okonomiaki (voir album bouffe), puis on fait une halte dans un izakaya.

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On profite du fait qu'il fasse beau le lendemain, au milieu de cette saison des pluies, pour aller à Odaiba, pour aller faire trempette dans la baie de Tokyo. Malheureusement, en arrivant, on apprend que la baignade est interdite! Je vois pas l'intérêt d'avoir des plages sans pouvoir aller se baigner... On se fait quand même dorer au soleil allongés sur le sable, et on regarde les courses de dragonboats.

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